Guinée : la note m’importe peu
« L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde. » (Nelson Mandela)
Après lecture et étude minutieuse de cette citation, voyant présentement la situation de nos institutions d’enseignement supérieur en Guinée, je me pose un tas de questions : Comment pouvons-nous étudier pour changer ce monde ? Quel sera l’objectif principal de l’étudiant ? Devons-nous privilégier les notes ?
Je ne fais pas de critique amère mais j’ai envie de peindre une situation troublante, accablante et aux conséquences désastreuses. Même Toto, mon partenaire de toujours, sait qu’il faut aller à l’université pour étudier, apprendre au lieu de se livrer à la chasse aux notes.
C’est écœurant , dépassant et dégoûtant de voir que certains amis étudiants de la République entière (de Youmou à Labé en passant par la capitale) considèrent plus les notes que l’acquisition du savoir. Quelle erreur… Quel manque d’objectivité…
La principale mission d’un étudiant est d’aller à l’assaut du savoir, du savoir-faire, de cette envie de pouvoir démontrer un théorème en l’absence d’un professeur, d’avoir un esprit créatif, de faire travailler son esprit pas pour les évaluations (comme nous le faisons) mais pour pouvoir se promener partout avec son savoir, user de ses compétences pour changer les mauvaises langues… et demain être capable de faire la synthèse de ce qu’on aurait appris.
Chers amis , vous comprendrez comme moi , le jour d’un entretien d’embauche que nos notes ne serviront qu’à une infime vérification : la victoire ne viendra que de nos têtes.
Je suis celui qui pense que la méthodologie d’enseignement supérieur doit connaître un toilettage pour que nous, les produits, soyons dans le bon circuit d’attente. J’avertis mes amis qui se vanteront avec des moyennes pompeuses que le lendemain ne sera point un jeu de notes. Plutôt un jeu de tests.
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